Où ?
Dans un bureau, chez moi ou ailleurs,
sur une table ou sur mes genoux,
sur un bateau, à la plage,
dans un café avec vue sur le port.
Au jardin aussi, c’est bien.
Au café, pour corriger,
dans le train pour lire et préparer,
dans la rue avec un carnet en poche,
sur le capot d’une voiture,
le dos d’un chéquier, une note de resto,
un mouchoir en papier.
Quand ?
Le matin et l’après-midi,
et même le midi avec une tartine,
rarement tard le soir,
ça marche moins bien quand il fait noir.
Les mots dorment-ils la nuit ?
Certains me réveillent alors qu’ils m’ont manqué tout le jour.
Vite, me lever pour les écrire, sinon ils s’évadent.
Les apprendre par cœur ne sert à rien,
J’ai essayé en vain.
Comment ?
Pour un documentaire,
d’abord se documenter,
beaucoup, longtemps,
et puis construire le plan,
c’est l’ossature.
Ensuite viendra l’écriture.
L’ordinateur fait le gros boulot : la rédaction.
Avant lui, un cahier récolte les notes de lecture,
les idées et références, les phrases qui débutent…
C’est un peu le bazar,
mais c’est bien là que commence le livre.
Au stade de la correction,
plusieurs lectures, plusieurs couleurs,
le stylo ne fait pas de cadeau.
Pendant que j’écris…
Si la plupart des romans naissent d’une écriture solitaire, c’est tout une équipe qui met au monde un documentaire : éditeur, auteur, iconographe, cartographe, illustrateur… Dès que le plan est construit et que le visuel est défini pour chaque double page, l’illustrateur (ils sont parfois plusieurs) peut commencer.
Découvrir le travail de l’illustrateur
On en parle…
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France Inter – 2000 ans d’histoire 24 mai 2006
Invitée : Brigitte Coppin.
Rediffusion le 5 octobre 2007.
Éditions Flammarion, Interview Brigitte Coppin : Pourquoi écrivez-vous des romans historiques ?